Portrait sur commande d’une femme peint d’après photo par Edgar Saillen. Style de maître ancien, un tableau raffiné pour conserver la mémoire familiale.

Portrait sur commande

Les XVIIème et XVIIIème siècles ont fait figure d’âge d’or du portrait.

Cet art, alors second dans la hiérarchie des genres, au sommet de laquelle se trouvait la scène d’histoire, a largement été enseigné à l’Académie Royale de peinture et de sculpture crée par le cardinal Mazarin en 1648.

Véritable miroir d’une époque et des modes de vies, le portrait a connu un franc succès durant cette période, notamment grâce à l’organisation de la première manifestation que l’on nomme « L’Exposition » en 1667 au Palais Royal.

Ce rendez-vous annuel a par la suite trouvé une large audience au point de se tenir deux fois par an dans le Salon Carré du Louvre.

« La première qualité d’un tableau est d’être une fête pour l’œil. »

Eugène Delacroix

Portrait sur commande d’un couple, peint d’après photo à l’huile par Edgar Saillen, ancien copiste au Louvre. Une œuvre classique qui immortalise la complicité familiale.
Edgar Saillen, ancien copiste au Louvre, en séance de modèle vivant. Portrait en cours de réalisation à l’huile, explorant clair-obscur et techniques des maîtres anciens.

De grands peintres portraitistes comme Hyacinthe Rigaud et Élisabeth Vigée Le Brun et, plus tard au XIXème siècle, de grands artistes passés maîtres dans la matière du portrait en la qualité de Charles Landelle et William Bouguereau, ont inspiré mon art.

Pendant les XVIIIème, XIXème, et jusqu’à la III République les souverains et membres de familles royales n’étaient plus les seuls à prêter leurs traits aux artistes. En effet face à l’enrichissement de certaines classes de la société qui aspiraient alors à une reconnaissance, le portrait devient une façon d’asseoir son nom et de laisser une trace dans l’histoire. L’art du portrait a toujours été utilisé comme un moyen de faire perdurer la mémoire et la présence des ancêtres et des disparus, comme disait le grand Leonard de Vinci:

“La peinture a le pouvoir de faire revivre les morts et de prolonger la mémoire des disparus”

Portrait posthume peint d’après photo par Edgar Saillen, ancien copiste au Louvre. Un tableau sur commande au style classique qui restitue la mémoire et l’âme d’un être disparu.

Portrait Posthume

“La peinture est une résurrection. Chaque portrait est une vie rendue à celui qui n’est plus.”

E. Delacroix

« Le portrait posthume est l’art délicat de faire revivre les visages disparus : une peinture sur toile qui restitue la mémoire, la présence et l’âme d’un être cher. Commandé pour honorer ses ancêtres ou garder vivant le souvenir d’un proche, il devient une œuvre intemporelle où la lumière redonne souffle et dignité à la mémoire familiale. »

Mon travail ne s’inscrit ni dans le genre du portrait d’apparat, ni dans celui du portrait psychologique mais il innove en tentant de capturer l’instant dans une nudité débarrassée de tout artifice.

Dans un monde où tout va toujours plus vite, où la photographie et les selfies ont largement supplanté la peinture et où nous ne prenons plus le temps de regarder l’autre, de voir l’autre, j’ai voulu « innover » en me servant de la peinture ancienne pour parler de cette notion si fragile d’instantané.

Un moment suspendu, une fraction de seconde où l’autre par son expression, son regard ou sa pose, nous dit tout de ce qu’il ou elle est, nous livre son essence même.

Je suis heureux de partager avec vous ce que j’ai pu « réussir » avec des années d’étude et de travail : faire revivre ce savoir-faire et les techniques des maîtres anciens pour saisir l’aspect fugace du temps. Pour interroger cette impermanence de notre condition d’Être humain face à l’incessant passage du temps.

Des différents prix sont proposés selon les formats, taille, technique et complexité de l’oeuvre. La technique de peinture à l’ancienne nécéssite 3 mois pour une réalisation.

Portrait d’Ayrton Senna peint à l’huile par Edgar Saillen, ancien copiste au Louvre. Un tableau sur commande inspiré des maîtres anciens, alliant mémoire, émotion et style classique de musée.

« Le corps vit par la lumière, et la lumière par le corps. »

Auguste Rodin